Pour les 25 ans du CFIA, ce carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire, isatech a présenté trois parcours agroalimentaires en réalité mixte avec son partenaire Synergiz. Une innovation rendue possible grâce aux lunettes Microsoft HoloLens 2.
Chacun a joué sa partition durant les trois jours d’expositions au salon qui s’est tenu les 8, 9 et 10 mars à Rennes. Notre équipe a présenté les démonstrations des cas d’usages de la réalité mixte pour piloter une activité agroalimentaire.
Cette question a évidemment été posée plus d’une fois durant les trois jours de salon. La réalité mixte permet de visualiser des données en les superposant à son environnement. Voici quelques exemples d’usage dans l’industrie agroalimentaire.
Il y avait donc trois parcours à découvrir.
Grâce à son expertise sur les métiers de l’agroalimentaire, isatech intègre mais développe aussi des solutions Microsoft qui complètent l’ERP standard.
Sur le salon, François Poirier, directeur régional Nord-Ouest chez Microsoft France est revenu sur la relation avec les éditeurs de logiciels, le positionnement face aux entreprises d’agroalimentaire et les engagements sur la décarbonation.
François Poirier : « Microsoft se positionne sur des processus industriels, notamment sur les objets connectés. Il y aussi toute la partie connexion des machines qui participe à la centralisation de l’information pour améliorer et automatiser la prise de décisions. A cela s’ajoute la partie visualisation et tableau de bord.
Ce qui est important dans la vision et l’approche de Microsoft, c’est de dire « nos solutions peuvent être utilisées comme telles », en mode standard. Mais elles peuvent aussi être utilisées comme socle technologique auquel s’adossent des applications métiers. Nous avons des éditeurs de logiciels qui font le choix des technologies Microsoft que ce soit le cloud Azure, les solutions Saas comme Dynamics ERP ou CRM et viennent y ajouter une couche verticalisée. »
François Poirier : « Notre business modèle se fonde sur un ADN partenarial. Et c’est la raison pour laquelle nous mettons en avant les éditeurs tiers. C’est-à-dire des partenaires de Microsoft qui sont spécialisés sur des secteurs spécifiques comme l’agroalimentaire. Nous n’avons pas vocation à nous spécialiser sur toutes les industries. Par contre, nous mettons à disposition une plateforme technologique sécurisée (outils collaboratifs avec Microsoft 365, applications métiers avec Dynamics 365 et Power Platform ou cloud avec Azure) sur laquelle nos partenaires éditeurs de logiciels peuvent s’appuyer pour développer leurs activités spécifiques.
Nous les accompagnons notamment en leur donnant accès à des programmes d’accélération, des programmes start-up ou d’entrepreneuriat social, etc. Suivant la mission de l’entreprise qui va développer son applicatif, nous allons les aider en leur mettant à disposition des équipes techniques, du financement, des crédits Azure et l’accès à notre écosystème de partenaires et clients. Concernant le segment agroalimentaire, nous les accompagnons plus particulièrement sur la partie industrie manufacturing et notamment l’IoT. »
François Poirier : « En ce qui concerne le sujet du développement durable, Microsoft a pris deux engagements majeurs. D’ici 2030, nous aurons atteint une empreinte carbone négative. Autrement dit, nous retirerons de l’environnement plus de carbone que Microsoft n’en émet. Et d’ici 2050, nous aurons éliminé de l’environnement tout le carbone émis par l’entreprise, depuis sa création en 1975. Ces objectifs nous sont propres. Mais nous mettons aussi notre expertise au service des acteurs qui s’efforcent de construire un avenir plus respectueux de l’environnement.
Quant au carbone précisément, notre conviction première est que nous ne pourrons gérer le carbone que si nous pouvons le mesurer. Pour cela, nous avons besoin d’outils technologiques pour connecter les sources d’émissions de carbone et les mesurer de manière précise et peu coûteuse. Notre outil Microsoft Cloud for Sustainability propose en ce sens de nouveaux outils pour automatiser la comptabilité carbone et aider les organisations à atteindre leurs objectifs de développement durable. »
Eléonore Bohn,
Rédactrice / journaliste interne